Deux ans plus tard, Blondine lui présente Barbara, Miranda, Nouja et Ingrid qui vivent et travaillent à Pigalle. Par bribes photographiques, elle entre progressivement dans la vie de ces personnages et dans l’univers de la prostitution. C’est dans la rue, dans les bars et les chambres de passes qu’elle écrit ses premières histoires en images, rendant compte du quotidien en marge de ces femmes, hommes ou transgenres. Sans le savoir, Jane Evelyn Atwood signe alors ses premiers reportages et débute une œuvre à la fois magistrale et poignante, guidée par les rencontres et la nécessité de « capter la dignité humaine ».

Cette exposition a été conçue à partir de la série Rue de Lombards réalisée entre 1976 et 1977 et la série Pigalle People réalisée entre 1978 et 1979. L’exposition Pigalle People a étéprésentée une première fois à Arles en 2018 et a été produite dans le cadre de l’édition 2018 des Rencontres de la Photographie, Arles, France.